Top 20 des thrillers psychologiques à ne pas manquer [part 2]

Publié par Celine le 8 Octobre 2015

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Top 20 des thrillers psychologiques à ne pas manquer [part 2]

2e partie de notre saga des thrillers psychologiques à connaître et à voir absolument !

Après le premier volet qui a regroupé "Les autres", "Sixième sens", "Dream House", "Shutter Island" et "The game", on continue de vous faire frissonner avec les 5 suivants...

"Les diaboliques" de Jeremiah Chechik

 

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Version de 1996. Adapté du film de Cluzot de 1955, cette version avec la blonde incendiaire Sharon Stone, sortant de son rôle particulier de Casino et avec Isabelle Adjani, si fragile encore du succès de la Reine Margot. Un duo étonnant, envoutant et déroutant qui lutte contre l'arrassement psychologique d'un homme et de son meurtre. Les deux femmes aux caractères bien différents vont dévoiler leur complicité, leurs doutes, leurs points faibles et une certaine ambiguité sensuelle. Un film excellent qui conforte l'apogée des talents de ces deux actrices dans les années 90.

"Panic Room" de David Fincher

 

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Sorti en 2002 à l'époque où Kristen Stewart n'était qu'une jeune ado, le film de David Fincher créé l'angoisse. Meg Altman, divorcée mais riche, s'installe dans une immense maison avec sa fille. Dès la première nuit, elle se font cambriolées et se retranchent enfermées dans une "panic room". Manque de chance, ce que recherchent les cambrioleurs est DANS cette pièce. Genre de huit clos angoissant et crédible sur ce que ferait une mère pour protéger sa fille dans cette situation, Jodie Foster (qui a remplacé Nicole Kidman prévue à l'origine) est impressionnante de vérité sans jouer les super woman. Forest Witacker et Jared Leto forment un duo flippant et parfois touchant en tant que cambrioleurs. Tout se passe la nuit, pluie et orage pour créer une ambiance lourde. A voir (sauf si vous venez d'emménager dans une maison ;-))

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"Cube" de Vincenzo Natali

 

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1999. Casting totalement inconnu au bataillon, budget record de 350 000$ uniquement, CUBE raconte l'histoire de 7 personnes enfermées dans une pièce, sans souvenir, sans savoir pourquoi. Quelques indices et particularités de chaque personnages vont les mener à ouvrir une pièce qui mène vers une autre et ainsi de suite. Réalisant qu'ils sont dans un cube géant composés de plein de pièces cubiques... comprenant des pièges mortels.

Au-delà de la mise en situation, c'est l'interaction des personnages, des personnalités, des doutes et peurs de chacun, de la parano, de l'humanité, qui est fascinante. On regarde avec une curiosité morbide pour savoir s'ils vont s'en sortir, qui va s'en sortir et qui dirige la bande. Observation fascinante, réelle et du coup flippante de la nature humaine. Comment aurais-je réagis ? Penserais-je aux autres ou qu'à sauver ma peau ? Etc... A VOIR D'URGENCE !

"Memento" de Christopher Nolan

 

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L'an 2000, Guy Pearce est bluffant, étonnant, surprenant dans le rôle de Leonard Shelby, homme souhaitant venger la mort et le viol de sa femme, mais qui souffre d'une amnésie sévère avec mémoire à très court terme. C'est à coup de tatouages, photos et de carnet de notes qu'il va avancer dans sa lutte et son enquête pour retrouver le coupable. A lui s'adjoint Nathalie (Carrie-Ann Moss, Trinity de Matrix), discrète mais importante... Bref, un Nolan à la fois sombre et puissant comme seul le réalisateur sait le faire, bien avant la saga des Batman. On suit l'histoire de Leonard, on s'inquiète, on cherche, on désespère pour lui, on suffoque... Un classique à ne pas manquer !

"Le crime était presque parfait / Meurtre parfait"

 

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Il m'était difficile de vous parler de "Meutre parfait" (1998 par Andrew Davis) avec Michael Douglas, Viggo Mortensen et Gwyneth Paltrow, sans parler du chef d'oeuvre original du maître Hitchcock de 1954 avec Grace Kelly !
 
Version Hitchcock : Premier film du maître du suspens impliquant Grace Kelly, le film est une véritable révolution visuelle pour l'époque. Des plans serrés à la technique "3D", "Le crime était presque parfait" reste une vraie référence du genre. Autre point, le thème assez classique d'un mari trompé et d'une femme infidèle. Pourtant le spectateur développe une réelle sympathie pour la femme qui va subir une vraie tentative de vendetta.
 
Version Davis : 1998, Michael Douglas est encore au sommet de sa carrière, il sort de "The Game" de Fincher et on attend son nouveau rôle. Gwyneth, elle, est dans ses premières vraies années de succès et incarne l'épouse infidèle pourtant fragile et tendre que l'on va plaindre face au machiavélisme de son mari. Enfin, Viggo Mortensen dans le rôle de l'amant, encore peu connu du grand public malgré plusieurs rôles marquants dans les années précédentes. Le schéma est posé. Un mari apprend l'infiélité de sa femme et ne le supportera pas. Il organise alors le meurtre parfait. Les détails sont fascinants, Michael Douglas est inquiétant. A l'instar de Grace Kelly qui prenait tout l'écran dans la version de 1954, c'est Michael Douglas cette fois-ci qui s'impose clairement. On entre dans sa tête, on le coince, le décortique. Un régal !

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