[critique] Hansel & Gretel : Witch Hunters
Vous rappelez-vous les cours d'Histoire bien chiants avec des tonnes de dates à retenir sur cette période pourrie du Moyen Âge ? Fallait aussi apprendre toutes les taxes qu'il y avait à l'époque, genre la Dîme. Non mais sans déconner ça sert à quoi de savoir le nom de la taxe que les nobles coincés demandaient aux pauvres pécores ? Enfin c'était un bon moyen de se rendre compte que les gens du peuple se faisaient bien encu*** par les bourges et les religieux. Rien n'a changé vous dites ? Attention, conversation qui déborde ! Revenons à notre sujet si vous le voulez bien.
Nous sommes en l'an de grâce mille deux cent je ne sais pas combien, en plein Moyen Âge, une époque marquée par la religion, les gueux et la pratique du luth. C'était aussi l'époque bénie des combinaisons en cuir moulantes pour les bonasses, enfin sur une bonasse, Gretel, qui a des cheveux brillants comme les filles des pubs de l'Oréal (je rappelle qu'on est au Moyen Âge).
Par ailleurs, c'est une sombre époque pour l'hygiène et les maladies règnent. Lèpre, peste, ergotisme... du flan ! Le véritable fléau c'est le diabète, ou la maladie du sucre comme ils disent dans le film. Heureusement, il existe déjà un remède et aussi la belle seringue qui va avec. Mais comment faire pour prendre un traitement quotidien à un moment précis sans idée de l'heure qu'il est ? S'aider du soleil ? Old school, je vous rappelle qu'on est au Moyen Âge, il y a déjà des montres qui émettent un déclic quand c'est l'heure de se shooter !
Il est aussi assez mal vu d'être roukmoute en ces temps troublés, les paysans préférant cramer ces personnes (surtout les filles) à vue en pretextant que ce sont des sorcières. Heureusement, Hansel & Gretel sont là pour empêcher un meurtre gratuit dont une roukmoute, particulièrement sexy, failli faire l'objet. Cette roukmoute va s'avérer plus importante que prévu puisque la gueuse est une stlakeuse de premier choix ! A chaque fois que le bougre d'Hansel est seul, la petite coquine ramène sa fraise et le drague. Jusqu'à l'inévitable séance de soin, où le héros se voit dans l'obligation de se désaper pour se faire soigner ses bobos, et où la fille ne peut pas s'empêcher de se foutre à poil.
D'ailleurs c'est assez marrant, pendant la première partie du film, les deux héros s'en prennent quand même plein la gueule (il faut dire que la sorcière est une vile créature) mais ils n'ont jamais de cicatrices sur le visage jusqu'à leurs séquences de soin respectives. Vous connaissez celle d'Hansel, celle de Gretel est encore plus creepy puisque c'est un gentil monstre (un troll) qui va l'aider à se remettre sur pieds. Un monstre et une fille... vous avez dit King Kong ?
Continuons notre cours d'Histoire. Au Moyen Âge, c'étaient les losers qui utilisaient les épées et autres masses avec chances de critique à 50% et un dps de 1350. Les vrais guerriers utilisent des fusils à pompe, des arbalètes automatiques, des uzis et même une sulfateuse. Ah oui et des grenades. Et un taser pour assommer les sorcières. Je crois que c'est tout.
Maintenant que vous avez compris qu'Hansel & Gretel est un film qui apporte des éclaircissements historiques précieux sur le Moyen Âge, parlons un peu du reste.
Le film ne se prend clairement pas au sérieux et assume totalement son côté nanar, comme ce ne fut pas le cas de Abraham Lincoln, chasseur de vampires ou Van Helsing. Ici pas de place pour des intrigues, même si des idées sont lancées : toutes les sorcières ne sont pas méchantes, l'histoire d'amour entre Hansel et Mina, le tiraillement du troll entre le Bien et le Mal...Ici pas de place aux sentiments, on veut de l'action. Et de ce côté là, il y en a ! De la sorcière déchiquetée, torturée, brûlée, taillée en pièce, décapitée... bref c'est le festival. Les humains ne sont pas en reste avec un beau sort qui oblige à bouffer tout ce qui nous passe sous le nez (non c'est pas l'Amérique).
Côté personnages, c'est du classique : une fille forte mais qui en fait est fragile, une catin, un jeune puceau qui a soif d'aventures, un troll, un mec blasé, une méchante qui aime parler à nos héros au lieu de les flinguer direct. Enfin tout ça on s'en fout car on a de l'action à gogo, dont une magnifique scène de pur massacre de sorcières à la sulfateuse. Déjà culte.
Enfin c'est fun, décomplexé et assumé, et ce jusqu'au bout puisqu'avant le générique, on voit quand même nos héros dans un paysage qui ressemble étrangement au Far West.
Note nanar : 9/10
Note finale : 6/10
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