Ode à Breaking Bad
La série Breaking Bad est à l'image de la drogue qu'elle met au centre de son intrigue, la méthamphétamine. Addictive évidemment, et avec des effets se faisant ressentir sur le long terme comme la dépression ou les comportements violents quand une saison se termine (et je ne vous parle pas des effets provoqués par la fin de la série), l'anxiété liée à l'incertitude concernant le futur de nos personnages préférés ou encore l'agitation à l'approche d'un nouvel épisode.
Mais comme toute drogue, c'est pour ses effets positifs que l'on aime Breaking Bad : l'euphorie provoquée au cours de ces 5 saisons, l'absence de fatigue quand vient le moment de regarder un épisode après une dure journée, la stimulation de la vigilance pour ne pas rater un morceau des aventures de Walt, Jesse, Saul, Skyler, Hank ou Marie.
Histoire banale, c'est par le biais d'un ami, Augustin, que je découvris cette drogue. C'était en 2010, pendant mes études à Angers (ah folle jeunesse). Ne faisant jamais les choses à moitié, je tombai très vite dedans, déjà conquis par le pitch et par l'acteur principal, Bryan Cranston, qui avait depuis longtemps mes faveurs grâce à la série Malcolm. Les effets se firent vite sentir, et c'est ainsi que je sombrai. Bien évidemment, d'autres séries tentèrent de me détourner de cette addiction, notamment Dexter mais c'était de la drogue plus cheap et au fur et à mesure des saisons, la pureté de la drogue baissait et les effets s'estompaient. J'avais besoin de ma dose de Breaking Bad. Tel Jesse Pinkman j'étais devenu un junkie, bitch !
Aujourd'hui j'ai grandi, j'ai eu le temps de tomber dans quelques autres drogues dures (Game of Thrones, Parks and Recreation, Homeland pour ne pas les citer), j'ai découvert le sosie de Jesse en la personne d'Arnaud, j'ai un boulot, j'ai une moitié de chat (l'autre moitié étant à ma moitié)... et Breaking Bad n'est plus.
Merci à Walt de m'avoir montré l'intérêt de la Chimie, merci à Jesse de m'avoir appris à finir toutes mes phrases par "bitch", merci à Hank de m'avoir donné envie d'entamer une collection de pierre, merci à Gustavo de m'avoir fait rêver de poulets. Vous m'avez fait rire, vous m'avez surpris, vous m'avez fait frissonner, vous m'avez fait peur, vous m'avez donné des sujets de conversation avec collègues et amis... vous m'avez fait vivre.
Quant à l'avenir de mes dealers préférés, Aaron Paul sera dans l'adaptation sur grand écran du jeu Need for Speed. Mais que va-t-il faire dans cette galère ? Quant à Cranston il va interpréter Dalton Trumbo, un scénariste hollywoodien persécuté durant le maccarthysme.
Les effets de cette drogue auront duré 3 ans. Le sevrage s'annonce difficile...
>> Pour nous rejoindre sur facebook (avec des exclu et des concours en plus), c'est juste dessous :
Commenter cet article