[critique] To Rome with love... agréable mais pas plus !

Publié par Guillaume le 26 Juin 2012

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To Rome with love est le nouveau film de Woody Allen, réalisateur hyperactif qui nous a confié lors de l’avant-première d’hier qu’il était déjà en train de tourner son prochain film !

 

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To Rome with love, c’est avant tout 4 histoires qui parlent d’amour, portées par un casting en forme.

 

Le film mise avant tout sur l’humour et le décalé pour nous divertir, et, Woody Allen oblige, sur l’immoralité de certaines situations.

 

L’amour du travail

 

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L’histoire de la touriste qui tombe amoureuse du bel italien est la plus intéressante. Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas aussi banal que ça en a l’air. En effet, les amoureux vont vouloir que leurs parents se rencontrent, et c’est là que ça devient délicieux. Woody Allen incarne le père, vieux réac à la retraite qui mettait en scène des spectacles de musique classique d’une manière très personnelle. Quand il découvre que le père du bel italien est un chanteur des plus talentueux quand il est « en situation » (vous comprendrez en le voyant !), l’action s’emballe. On retrouve l’humour et le côté décalé que l’on adore chez le réalisateur. Avouons par ailleurs que ce film a un petit côté narcissique car le personnage qu’incarne Woody Allen est quand même celui qui reste le plus dans les mémoires. On a un peu le sentiment qu'il profite de son statut de réalisateur pour se mettre en avant.

 

L’amour du public

 

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L’histoire de l’homme ordinaire qui devient une star est la deuxième plus réussie. Roberto Begnini est parfait dans le rôle du mec moyen, prévisible et qui pense comme tout le monde. La façon dont il devient célèbre, du jour au lendemain, est très bien trouvée. Volontairement pas expliquée par le réalisateur, on pense tout de suite à la société moderne (la téléréalité en prime) où on peut devenir une star du jour au lendemain et être oublié aussi rapidement. Le fameux « quart d’heure de célébrité » du devin Warhol. Les questions que posent le public et les journalistes à la nouvelle star sont divines de banalités et on sent une pointe de cynisme de la part du réalisateur qui veut probablement se moquer de ces gens qui posent des questions inintéressantes. Ainsi, on sait ce que la star mange, ce que la star fait le matin, ce que la star pense des questions existentielles… Bref on sait tout. La passion dévorante du public qui retombe aussi vite qu’elle est venue donne aussi un côté cynique que l’on apprécie.

 

L’amour de l’interdit

 

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Un jeune couple tout mignon arrive à Rome. Elle institutrice, lui qui vient pour prouver à ses oncles et tantes qu’il est digne de décrocher un bon job dans l’entreprise familiale. Rien ne se passera comme prévu et les deux amoureux vont montrer une facette plus sombre et un goût pour l’interdit. Cette histoire est l’occasion pour le réalisateur de parler d'un des traits de caractère qu’il aime tant chez ses personnages : l’immoralité. Chapeau à Pénélope Cruz, qui du haut de ses 38 ans (et qui a déjà eu un enfant) porte la nuisette rouge de la manière la plus sexy qui soit.

 

L’amour de la manipulation

 

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Un étudiant en architecture (Jesse Eisenberg), en couple, rencontre un vieil architecte (Alec Baldwin) qui deviendra vite son conseiller en femmes. Il va aussi rencontrer une amie de sa copine, dont il va évidemment tomber amoureux. Mais cette amie (Elle Page, en forme) est-elle sincère dans ses sentiments ou joue-t-elle simplement avec lui ? L’histoire est un peu plus plate et moins intéressante que les autres, même si elle reste plaisante.

 

Alors que retenir de ce film ? En y réfléchissant bien, il ne se passe pas grand-chose pendant les 1h50 de projection. Mais l’humour, le côté décalé et les personnages permettent de ne pas s’ennuyer. Il manque peut-être un je ne sais quoi pour en faire un film mémorable. On sort de la salle avec le sourire aux lèvres, signe que l’on a passé un bon moment, mais rien de plus. Pas de « waouh » ou de sentiments euphoriques. Certes le film a d'indéniables qualités, et sa façon de traiter l'amour et la célébrité est souvent intelligente. Peut-être les inconditionnels de Allen apprécieront plus (ou moins) que moi.

 

NOTE FINALE : 6,5/10

 

note film 6.5 sur 10

 

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