[critique] The Green Hornet... un frelon qui fait rire !

Publié par Guillaume & Celine le 12 Février 2011

- commentaires

S’il est un film que je ne voulais pas voir, c’est bien « Green Hornet ». Pourquoi ?

Après avoir regardé la bande-annonce, j’imaginais un film qui veut être drôle sans l’être, un film « à l’américaine » creux et plat, bref le parfait blockbuster. D’autant plus que je savais que le réalisateur était Michel Gondry (« Eternal Sunshine of the Spotless Mind », « Soyez sympas, rembobinez », « La Science des rêves ») qui n’est vraiment pas un habitué de ce genre de film !


Mais après une conversation avec Céline qui m’a dit que le film n’était pas ce qu’il semblait être, je me suis dit pourquoi pas. Comme quoi, il ne faut pas s’arrêter aux premières impressions.

green-hornet-affiche.jpg

[source Allociné]

 

Le film raconte l’histoire du jeune Brit Reid (Seth Roger), qui après la mort de son père hérite de son empire, notamment le « Daily Sentinel ». Mais comme les jeunes gens de son âge, Brit aime plutôt faire la fête et est assez glandeur dans l’âme mais va se découvrir un destin héroïque. Scénario assez banal me direz-vous. En effet, mais l’histoire prend une tournure non pas pleine de bons sentiments, mais plutôt celle d’une belle farce bien décalée.

 

Une scène d’intro qui annonce la couleur


Mention spéciale à la scène d’ouverture du film dans lequel on peut voir Christoph Waltz (le désormais mythique Hans Landa de « Inglourious Basters ») qui campe le parrain du crime de Los Angeles, face à un petit jeune interprété par James Franco (le type qui traine toujours avec Peter Parker dans les trois « Spider-Man »).


Le spectateur assiste donc à une scène complètement décalée où le personnage interprété par James Franco s’imagine qu’il est le nouveau souverain de Los Angeles et qui par conséquent commence à faire un éloge de sa personne et n’hésite pas à critiquer Chudnofsky (Christoph Waltz), surtout en ce qui concerne ses vêtements et son nom imprononçable. Le personnage de James Franco évoque notamment l’importance du look et n’hésite pas à citer les marques des costumes de ses gardes du corps !


La fin de cette scène est tout aussi loufoque, avec l’introduction d’une arme innovante et très efficace !

 

Le bon (loser), la brute (en quête d'un look) et la truande (mais que fait-elle là?)

 

green hornet photo

[source Allociné]


Je vous épargnerai la liste de tous les gags présents dans le film, mais on peut dire que ce héro est vraiment un loser plein de bonnes intentions, qui rate à peu près tout ce qu’il entreprend, mais qui est heureusement accompagné par Kato (Jay Chou), expert en arts martiaux et gadgets, qui rattrape ses coups ratés. Je ne peux pas m’empêcher de mentionner l’utilisation par Brit Reid d’un morceau de chaise comme arme ou le design surréel de la clé USB de Brit Reid (vous comprendrez quand vous la verrez).


De l’autre côté, le personnage de Christoph Waltz est aussi assez cocasse, notamment vers la fin quand il est pris d’une irrésistible envie de changer de look et de nom, que cela plaise ou non à ses hommes de main et ses associés ! D’ailleurs, ça change de voir Christoph Waltz dans ce rôle. Certes, il interprète un méchant (qui n’est vraiment pas un agneau) mais avec un côté drôle et décalé qu’il n’avait pas dans le film de Tarantino. C’est toujours difficile pour un acteur de rebondir après avoir créé un personnage mythique (Viggo Mortensen sera toujours Aragorn du « Seigneur des Anneaux » pour des milliers de personnes) et Christoph Waltz arrive à faire oublier au spectateur le maléfique Hans Landa.


En revanche, j’ai trouvé que le rôle de Cameron Diaz est totalement inutile (même si il donne lieu à de bonnes scènes pour le duo de super héros) et je n’ai pu m’empêcher de penser qu’elle était là plus dans un souci décoratif qu’autre chose.

 

Un film d'action comique

 

La grande force de ce film, c’est qu’on ne tombe jamais dans la comédie potache, et Gondry arrive toujours à mettre ses personnages dans des situations hilarantes.En tout cas on rit du début à la fin.

 

Par ailleurs il ne faut pas oublier qu'au départ il s'agit d'un film d'action, et de ce côté là, le spectateur n'est pas déçu. Les scènes d'actions sont bien réalisées et impressionnantes, et les scènes de combat sont bien tournées (l'utilisation du ralenti pour montrer les réflexes de Kato est pertinante).


C’est donc un film à voir pour se divertir, parce qu’il ne faut pas oublier que le plus important au cinéma, c’est quand même de passer un bon moment, et le film remplit parfaitement ce rôle.

 

> Les secrets de tournage

 

NOTE FINALE : 7/10

 

popcorn-yes popcorn-yespopcorn-yespopcorn-yespopcorn-yespopcorn-yespopcorn-yespopcorn-nopopcorn-nopopcorn-no

>> Pour nous rejoindre sur facebook (avec des exclu et des concours en plus), c'est juste dessous :

Commenter cet article