[critique] The Amazing Spider-Man... réussi !
The Amazing Spider-Man est le deuxième film de Marc Webb, qui s’éloigne drastiquement du registre de son premier long-métrage, 500 jours ensemble, une comédie romantique.
Pour ce nouvel opus, on repart de zéro après les trois films réalisés par Sam Raimi et son Spider-Man empruntant les traits de Tobey MaGuire. Marc Webb a donc décidé de re-raconter les débuts de l’Homme Araignée, la découverte de ses pouvoirs, tout en empruntant une route un peu différente à celle du premier opus de Raimi.
Des acteurs convaincants
J’avoue que même si j’ai aimé les films de Raimi, Tobey MaGuire m’est insupportable. Des yeux globuleux, un air toujours malade, une petite voix… Il allait peut-être bien dans le rôle de Peter Parker mais n’était pas du tout crédible dans celui de Spider-Man.
Plus émouvant, plus drôle et impertinent, plus torturé, Andrew Garfield était vraiment le bon choix et enfile ses deux costumes à merveille.
Le méchant, interprété par Rhys Ifans, est tout aussi intéressant, et à la hauteur du Bouffon Vert ou du Dr Octopus. C’est à la fois bien et à la fois un peu dommage car il a en fait exactement le même profil que Norman Osborn (le Bouffon Vert dans le premier Spider-Man de Raimi) à savoir un scientifique sous pression, qui a un bon fond mais qui pète un câble quand même, et qui est proche de Peter Parker. Pas original, mais dans les faits Ifans se débrouille très bien.
Emma Stone, enfin, est convaincante et apporte une dynamique intéressante. La relation entre Mary Jane (Kirsten Dunst) et Peter Parker dans les opus de Raimi était un peut cul-cul la praline. Ici, ça ne vole pas non plus très haut et ce n’est pas forcément le plus intéressant, mais ce n’est jamais déplaisant. D’ailleurs, la relation entre les deux personnages n’est pas aussi importante dans l’histoire que ça, et il faut avouer que c’est bien car ça laisse plus le temps pour développer les autres aspects de l’histoire.
Esthétiquement bluffant
Que serait un Spider-Man sans balades entre les buildings de New-York ? Et pour le coup, ces plans sont magnifiques, avec des prises de vues incroyables et des astuces bien trouvées (comme la première apparition du héros dans un miroir). Certains ralentis permettent de savourer les mouvements de l’Homme Araignée, bref c’est cool !
Concernant les effets spéciaux, nous ne sommes pas en reste : le Lézard est bien fait, surtout son visage qui je pense devait être bien hard à faire puisqu’il fallait réussir à garder son aspect humain. La scène finale est aussi impressionnante. La 3D quant à elle n’est pas géniale (comme d’hab) mais pas du tout dérangeante.
Un enchainement efficace
Même si le scénario est parfois bancal ou certaines parties de l’histoire mal traitées, on ne s’ennuie pas pendant ces 2 heures et quelques passées devant l’écran. La partie sur la découverte des pouvoirs est bien traitée, et la naissance de Spider-Man par la vengeance est beaucoup plus prenante que dans le premier opus. A côté de ça l’histoire se développe autour de la recherche de Peter Parker sur ses origines et les secrets qui entourent ses parents. Mais le tout est vite occulter par l’arrivée du Lézard, ce qui est un peu dommage. L’action s’enchaine bien, certaines scènes sont vraiment émouvantes et d’autres épiques (la scène du pont, la scène des grues) pour un ensemble très satisfaisant. On est loin du style Raimi, mais il faut avouer que le film fait bien son job.
Comme dans tous les Marvel, on voit Stan Lee. Son apparition est d’ailleurs très drôle et très bien filmée, savoureux ! Marvel toujours, il y a une scène post générique donc restez ! Cette scène ouvre clairement sur une suite, à voir si cela va donner naissance à une trilogie qui nous mènera peut-être vers les Avengers 2 (connaissant les gugus de Marvel, c’est fort probable ! Cela dépend des maisons de production). Alors oui, il y a du déjà-vu et quand le film annonçait que c’était une histoire qu’on ne connaissait pas, c’était un peu abusé mais on passe un bon moment. Ce The Amazing Spider-Man est donc réussi, en tout cas de mon point de vue (celui d’un non fan des comics).
En Bonus, des photos de l'avant-première au Grand Rex (cliquez sur les images pour les agrandir)
NOTE FINALE : 7,5/10
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