[critique] Super 8 : Un revival 80's version 2011
Grâce au club 300 d'Allociné, nous avons l'occasion de voir "Super 8" bien avant l'heure (sortie officielle le 3 aôut 2011). Voici ce qu'il en ressort :
L'avis de Guillaume
Un hommage aux productions Spielberg
Quand on regarde "Super 8", on ne peut pas s'empêcher de faire le rapprochement avec "les Goonies", film culte des années 80 (avec un certain Steven Spielberg en production). En effet, l'histoire est centrée autour d'un groupe d'enfants aventuriers et fans de films de monstres : un petit gros capricieux, un blond qui aime tout faire sauter, un qui a tendance à vomir un peu trop souvent... C'est ce qui a fait le succès des "Goonies" dans les 80's, et je dois avouer que j'ai pris plaisir à regarder ces enfants plus ou moins ordinaires à qui il arrive des choses extraordinaires.
Un film très attendu
Il faut avouer que le film a un inconvénient de taille : il est très attendu. A la réalisation, J.J. Abrams, réalisateur très en vogue grâce à "Lost" ou "Cloverfield". A la production, le cultissime Spielberg. C'est la première rencontre de ces deux là, il est donc normal d'avoir très envie de voir le résultat !
Mais après une concertation acharnée avec Céline, nous avons convenu que ce film était assez desservi par ces créateurs car une attente trop importante entraine à coup sûr une déception. J'ai vraiment trouvé ce film sympathique, mais je pense que je l'aurai aimé encore plus s'il était réalisé et produit par de illustres inconnus.
Un crescendo dans l'action
Film de J.J. Abrams oblige, il faut attendre la fin du film pour voir la créature extra-terrestre en entier. Il a toujours aimé joué avec le spectateur (Lost, Cloverfield) en ne dévoilant pas toutes ces cartes dès le début. On peut ne pas aimer. J'avoue que pour ma part, j'ai trouvé qu'il y avait un bon rythme grâce à ce crescendo, un suspence de tous les instants. On ne sait pas où on va, on attend juste avec impatience le final.
[Note de Céline : D'ailleurs on retrouve la "patte" de JJ Abrams dans la scène de l'accident du train qui rappelle les effets du crash d'avion dans Lost. Une chose qu'on ne peut pas lui enlever : du spectaculaire et du flippant !]
NOTE DE GUILLAUME :
L'avis de Céline
Un E.T moderne
Tout est dit ! Pendant près de 2h, comme le dit Guillaume, on sent la grande influence et l'hommage à Spielberg. Mais j'ai surtout eu l'impression de regarder un genre de E.T moderne. Tous les ingrédients y étaient : des enfants aventuriers, un extra-terrestre que seuls eux comprennent, des parents incrompréhensifs, le vaisseau spatiale, l'émotion qui monte à la fin... Il ne manquait plus qu'une scène en hommage au vélo passant devant la lune. Du coup, une vague impression de recyclage, d'assister à l'idée "tiens, on va reprendre ce qui avait fonctionné dans les années 80, ça devrait toujours marcher maintenant !".
Une musique imprégnante
Au fur et à mesure du film, la bande originale devient de plus en plus intéressante, palpitante et surtout très collée au film. C'est assez rare dans ce genre de film qu'une musique accompagne si bien les images sans leur voler la vedette; et donc peu surprise de découvrir qu'elle était composée par Michael Giacchino qui a déjà montré son talent dans plusieurs séries (Lost) ou film dont la musique étaient primordiales pour habiller les visuels (Là-haut).
"The case"
Sans doute pour moi le meilleur passage du film. The case est le fameux film que réalisent les gamins dans l'histoire. Il s'agit du montage final, tourné en véritable Super 8 (avec les montages et cut bien maladroits de l'époque). Un vrai moment de cinéma, donc restez bien jusqu'au bout du film : à ne pas manquer !!
NOTE DE CELINE :
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