[critique] Rien à déclarer... ou pas !

Publié par Céline le 8 Février 2011

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Il était écrit que Dany Boon ne signerait pas de films aux scénarios extraordinnaires, mais arriverait à en faire des histoires touchantes. Aujourd'hui, avec "Rien à déclarer", il sort son nouveau "Bienvenue chez les ch'tis". L'histoire parle d'exclusion (modérée), d'un souci de société, avec des personnages un brin attachant et étirés sur près de 2h.

 

affiche-rien-a-declarer-dany-boon.jpg

[source Allociné]

 

Une bonne histoire mais un scénario assez plat

 

Tout commence par une histoire, une histoire vraie comme Dany Boon aime bien s'inspirer : Au 1er janvier 1993 , passage à l’Europe et suppression des posts de frontières entre la Belgique et la France. Comme à son habitude, Dany Boon dénonce (tout en douceur, faudrait pas non plus qu'il en fasse un film de révolutionnaire !) une situation de société qui n'a malheureusement pas fait que du bien à l'époque. C'est l'histoire de deux douaniers, l’un belge Ruben Vandevoorde (Benoît Poelvoorde) totalement francophobe (sinon ce n'est pas drôle !), l’autre français Mathias Ducatel (Dany Boon) amoureux de la soeur du premier (et oui, tant qu'à pimenter la chose !). Alors que va-t-il leur arriver ? Ils vont devoir constituer la première brigade "volante" mixte franco-belge. Et ouai, rien que ça !

 

Le décor est posé, nous voici parti pour 1h50 de gueulades, de blagues (souvent potaches mais elles m'ont fait rire), de situations totalement improbables, de situations sans aucune surprise et d'un happy end, vous vous en douterez.

 

duo-dany-boon-benoit-poelvoorde.jpg[source Allociné]

 

Un duo

 

Le film reste gentillet, mignon, sympathique a aller voir un soir de semaine après le boulot ou un samedi après-midi quand il ne fait pas très beau. Il ne ramassera pas d'Oscar mais il détend, qu'on se le dise. Et c'est bien grâce au duo de Dany Boon et Benoît Poelvoorde. Le premier dans un rôle plus effacé qu'on a l'habitude de le voir, un peu moins couillon, moins blagueur et même un brin sensuel en amoureux transit. Le second très autoritaire, méchant, excessif comme seul sait le faire Poelvoorde : un gargamel des temps modernes ;-)

 

Le retour d'un mythe

 

S'il y a bien une chose qui vous fera rire dans ce film, à défaut du reste, ça sera la 4L. La fameuse voiture de la patrouille volante qui sera relookée en mode tunning maximal. L'ancêtre de la voiture française n'aura rien à envier à la "Enzo" de Ferrari !

 

François l'embrouille, on en veut encore !

 

Vous ne connaissez peut-être pas encore tous sa tête mais vous le connaissez sûrement de nom. François Damiens, comédien belge devenu une véritable star  grâce à ses caméras cachées au pays de la frite, nous a été révelé au cinéma français grâce à l'Arnacoeur. Aujourd'hui, il revient dans un rôle qui lui va à merveille et reste drôle à souhait. Un acteur que l'on souhaite voir et revoir sur nos écrans très rapidement et qui apporte une touche supplémentaire à ce film.

 

 

En résumé, Hugues Dayez a dit dans sa critique :

 

 "Bref, "Rien à déclarer" n'est ni le chef-d'œuvre annoncé par certains, ni le pitoyable navet clamé par les mauvaises langues : c'est juste une petite comédie anodine, avec quelques bons gags et beaucoup de longueurs."

 

Je pense que cela résume bien le film. Dany Boon se fait plaisir en tant que comédien et réalisateur et nous sert une comédie assez amusante même si ce n'est pas le film de l'année. Dans la continuité de l'humour des Cht'is mais sans autant d'émotion, un film a aller voir pour passer un bon moment tout de même !

 

> Les secrets de tournage

 

NOTE FINALE : 5,5/10

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