[critique] Conan, le retour du barbare !

Publié par Céline le 24 Août 2011

- commentaires

Alors non, je ne ferais pas de comparaison avec le premier "Conan, le destructeur" de 1983 avec Arnold Schwarzenegger. Tout simplement parce qu'il y a trop de différences de scénario et que vous seriez déçu si vous pensiez voir un remake copie conforme. Non, je ne parlerais pas non plus des versions BD, dont celle de Barry Windsor Smith est plus proche de Conan 2011 que de celle de 1983

 

Synopsis : Pour Conan, le légendaire guerrier cimmérien, ce qui avait commencé comme une vengeance personnelle va se muer en combat épique pour sauver Hyboria d’une puissance maléfique surnaturelle. Face à ses ennemis, aux terrifiantes créatures et aux épreuves d’exception qui l’attendent, Conan va peu à peu comprendre qu’il est l’ultime espoir d’un peuple…

 

conan_2011.jpg

 

Quand on voit la bande-annonce, quand on lit le synopsis, quand on lit "Conan", on s'attend à voir des combats, des batailles, du sang, de la violence, de la cruauté, du fantasy art, des necromanciens, des nanas à moitié à poil, de la testostérone, des muscles, des cris, des sursauts et une bande originale très saccadée... Pour tous ces côtés, Conan tient largement ses promesses !

 

De la violence à l'état pur

 

Dès les premières secondes du film, on comprend pourquoi il est interdit en salle au moins de 12 ans. L'hémoglobine et le bruit d'os cassés coulent à flot et annoncent tout de suite la couleur : ça va être violent ! Dites adieu au monde des bisounours, là, on passe à autre chose. D'ailleurs, la 10e de mecs bodybuildés aperçus dans la salle confirme l'ambiance bourrinage et testostérone du film.

 

Il faut dire que Jason Momoa (Conan) joue bien son rôle de barbare qui démonte tout sur son passage. Son épée est sa meilleure amie et les têtes tombent (au sens propre). Enfin, rassurez-vous, les ennemis d'en face ne sont pas en reste. Vous aurez droit à du véritable barbarisme de leur part aussi. Des combats dans la boue, dans la forêt, dans la neige, dans le sable... Tout y passe !

 

Un casting étonnant

 

Mis à part que 98% (véridique) du générique de fin soit bulgare (et 1% chinois pour les effets graphiques), c'est surtout le casting d'acteurs qui est intéressant. Tout d'abord Jason Momoa (Conan), qui connait bien l'univers d'Heroic Fantasy pour avoir tourné dans la série "Game of thrones", mais qui, en dehors de ça et d'une élection de beau gosse à Hawaï, était plus ou moins inconnu au bataillon.

 

Ensuite, on a la belle Rachel Nichols (Tamara), déjà vu dans G.I joe en rousse incendiaire, qui joue les religieuses "pieuse" pendant quelques minutes, qui manie bien l'épée aussi pour une nana jamais sortie de son temple.

 

conan_rose.jpg

 

Puis du côté des méchants, on trouvera Stephen Lang (Khalar Zym), qui joue souvent les enfoirés sans coeur. Si, si, souvenez-vous, c'est lui qui voulait exterminer tous les Schtroumpfs dans Avatar ;-) Bon, ok, là, il joue un pseudo roi qui se prend pour un dieu, a des liaisons bizarres avec sa fille et veut ressuciter sa femme brûlée. Ah bah on vous avait prévenu hein, le pays des poneys, ça sera pas pour aujourd'hui !

 

Et la "princesse cruella" du casting, j'ai nommée la belle Rose McGowan (Marique) qu'on ne présente plus, qui joue la dite fille du roi ci-dessous, en mode sorcière nécromancienne au look assez particulier. Heroic Fantasy oblige, elle sera à moitié à poil pendant tout le film mais toujours avec un look... comment dire... Gaultierien.

 

Les moments clés d'un film de bourrin

 

Dans ces films là, il n'y a pas de secret, il vous faut 5 ingrédients pour que ça marche. Prince of Persia 2010 avait tenté de relever le défi mais c'était clairement un échec. Alors que si vous allez voir Conan dans l'esprit que j'ai décris au premier paragraphe, vous ressortirez avec un gros "wow ! ça dépote sec" de la salle !

 

1. Des muscles => bien saillants, bien huilés mais surtout très sales et de préférence couverts de sang (des autres)

2. Des cris => cris de guerre obligatoire pour un barbare et un guerrier !

3. Des gros plans de beauf => sur le regard noir, sur le brandissage de l'épée, sur l'ennemi en train de mourir...

4. Du sauvage => ça va de la coupe de cheveux à la scène de sexe en passant par la façon de parler

5. Des morts "innoncents" => il faut qu'un ami ou un membre de la famille meurt pour déclencher la vengeance du "héro"

 

Le bonus de Conan pour ce genre de film, c'est le jeu d'acteur de Rachel Nichols. Personnellement quand elle cri, quand elle pleure, on sent vraiment la peur au fond de son ventre. Ils ne sont pas étouffés, on sent qu'elle fait pas la maligne. Et bien évidemment le jeune  Leo Howard (Conan enfant) qui est impressionant de cruauté pour un gosse !

 

 

 

 

Note finale : 6/10

popcorn-yespopcorn-yespopcorn-yespopcorn-yespopcorn-yespopcorn-yespopcorn-no popcorn-no popcorn-no popcorn-no

 

>> L'émission "Merci Qui" spéciale "Conan le destructeur" de 1983

>> Les secrets de tournage de Conan 2011

>> Pour nous rejoindre sur facebook (avec des exclu et des concours en plus), c'est juste dessous :

Commenter cet article