JustCinema.net - le cinema/films pour les nuls - par Céline Crespin & Guillaume Faou

Quand on voit l'histoire du film "Le Labyrinthe" on ne peut s'empêcher d'avoir peur. Peur d'un énième film pour ados dont Hollywood nous abreuve tous les mois. Après la pire expérience cinématographique de ma vie, devant "Divergente", je me suis dirigé vers ce film la peur au ventre.

Un scénario classique mais de belles surprises

Le jeune héros qui n'avait rien demandé, les bons camarades fidèles, le méchant jaloux et dominé par la peur... tout est là. Le cheminement de l'histoire est assez classique : l'arrivée brutale dans un monde qui a ses propres règles, l'apprentissage, l'héroïsme qui pousse le protagoniste à bouleverser ce même monde et la résolution (finale ?). C'est exactement le même cheminement qu'Hunger Games si on devait comparer.

Mais le film reste assez sombre, n'hésitant pas à sacrifier des gens assez brutalement. Le mystère entourant le labyrinthe et la raison pour laquelle tout ce beau monde est là est bien maintenue, encore plus à la fin du film, ouverte sur un 2ème opus.

Tels des rats dans un labo, on prend pitié pour les pauvres bougres victimes de cette expérience tordue. 

Le film est assez honnête, on s'ennuie peu, le rythme est bon, et on en apprend toujours plus au fur et à mesure de l'action. 

Des acteurs qui s'en sortent

Autre problème de ce genre de film : les acteurs ados dont l'expérience cinématographique s'arrête au visionnage des films Disney quand ils étaient encore plus jeunes. Ici on a quand même Thomas Brodie-Sangster (Jojen Reed dans Game of Thrones) et Will Poulter qui a probablement la tête la plus bizarre de l'histoire du cinéma, avec des sourcils dignes d'un dessin animé. Bref il a la tête de l'emploi pour interpréter le méchant, la tête à claque.

A part Kaya Scodelario dont je cherche encore l'utilité dans ce film, les acteurs s'en sortent bien, et apportent une palette fournie à leurs personnages, entre humour, peur et drame. 

Conclusion

Un film honnête qui reste bien fidèle à son idée, en suivant des rails assez classiques. On sent toute l'ampleur que peut prendre la licence avec les révélations de la fin, que l'on ne dévoilera pas ici, mais le problème c'est qu'à Hollywood avec ce genre de film, il faut se taper 5 ou 6 opus pour voir la fin de l'histoire. C'est dommage. Mais je regarderai la suite avec plaisir.

Note finale : 7/10