Robin Williams, je t'aime.
Réveillé ce matin par des rayons de soleil, je souris en me disant "enfin une belle journée qui fait oublier la grisaille ambiante de ces derniers temps". Et puis tout s'écroule. Un sms m'annonçant la nouvelle, l'immédiat réflexe d'aller regarder Twitter pour vérifier l'info. C'est confirmé, une partie de mon enfance s'éteint aujourd'hui avec la disparition de Robin Williams. Paris est enfin sous le soleil, et moi je fais grise mine.
Les hommages fusent, les incultes et autres marmots analphabètes émergent pour louer l'oeuvre du chanteur Robbie Williams, les articles se rédigent aussi vite que Will Hunting résout des problèmes mathématiques...
Alors que dire ? Que Jumanji, Madame Doubtfire, Hook et Aladdin ont contribué à me rendre heureux étant enfant ? Qu'on avait inventé notre propre version de Jumanji avec ma soeur ? Que le jeu de cet acteur allait bien plus loin que le registre comique, avec des films comme Will Hunting ou Le cercle des poètes disparus ?
Comme le disait le Professeur John Keating, son personnage dans Le cercle des poètes disparus : "Peu importe ce qu’on pourra vous dire, les mots et les idées peuvent changer le monde." Je pense sincèrement qu'il a contribué à rendre le monde un peu meilleur à travers tous les mots de ses personnages. En tout cas il m'a rendu heureux et continuera de me faire rire et pleurer quand je le regarderai pour la 1000ème fois danser avec son aspirateur, imaginer de la nourriture pour qu'elle apparaisse, donner de bons conseils à des étudiants paumés ou attendre un 5 ou 8 pour se faire délivrer.
Il ne me reste plus qu'à appliquer un de ses conseils : profiter de chaque instant car au final, on arrêtera tous un jour ou l'autre de respirer.
Salut l'artiste !
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